
Si loin déjà, le temps des fleurs, des fleurs coupées, arrachées, écrasées sous les talons de nos bottes !
Si loin le temps ou je n'ai voulu que du béton autours de moi !
Je ne veux plus jamais, tu n'es pas assez superficielle pour moi !
J'en viens maintenant à haïr de te voir te promener à demi nue, plantant des fleurs partout dans ce petit havre de paix que je m'étais construit, j'en ai marre de la nature, de la nature humaine plus exactement, la seule chose qu'elle ai trouvé de bien, c'est du pétrole, ça au moins, ça nous tiens à l'abri des idées !
Je veux qu'on m'appelle le mangeur de cendrier !
Et le temps passe et passe est passé !
Je ne veux pas nous oublier !
Alors je fume !
Au moins tu me redonne l'envie d'écrire !
Il parait que ma plume aussi est plutôt jolie !
Il faut dire, je n'ai pas souvent l'envie de la sortir de son étui !
Écrire, c'est quelque chose qu'on ne peux accomplir que lors ce que le cœur s'emballe réellement !
Et ce soir ou tu m'as déballé ... remballe moi maintenant !
Laisse moi dans une boite, dans un coin, dans une pièce, dans une maison en ruine, dans un village abandonné.
Je veux des fleurs ... mais pas des tiennes !
Je veux des fleurs, de toutes les couleurs, des fleurs superficielles !
Je veux que tu m'aime !
Mais je ne veux pas le savoir !
Offre moi des bouquets de roses artificielles, que je puisse à mon tour les oublier dans un coin, elles resteront belles, mais elles resteront au passé, passe et passe et passez maintenant les fleurs superficielles !
Une image de toi pour oublier ?
Des talons de bottes sur les pâquerettes effleurées !
Je me sens tellement vivant ... pourquoi ?
Moi qui dormait si paisiblement !
Ne me rappel pas !

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